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Diabète : 3 bonnes raisons de consulter une nutritionniste

Nutrition

Connais-tu quelqu’un de ton entourage qui est diabétique de type II ? Peut-être que tu es toi-même atteint de diabète? Fort à parier que cette maladie ne t’est pas étrangère, car depuis les 17 dernières années au Canada, le nombre de personnes atteintes par cette condition est passé de 1,3 à 3,4 millions!   

(Dans le cadre de cet article, je m’attarderai seulement au diabète de type 2. Désolée pour les types 1 ou les femmes enceintes souffrant de diabète de grossesse. On se reprendra!)  

Tu ne connais pas le diabète? Voici un cours 101! 

Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par un excès de sucre dans le sang, appelé l’hyperglycémie

Cet excès de sucre peut être le résultat d’un manque d’insuline dans le sang, une hormone secrétée par ton pancréas et qui normalement fait passer le sucre de ton sang à tes cellules. Donc, s’il en manque, le sucre stagne dans le sang. Celui-ci devient plus visqueux, la circulation est moins bonne et les problèmes de santé surviennent!

L’hyperglycémie peut aussi être causée par une production suffisante d’insuline, mais celle-ci devient moins efficace qu’avant, ce que nous appelons la résistance à l’insuline.  Ainsi, l’insuline se lie à des molécules de sucres dans notre sang, mais elles ne sont pas capables de rentrer dans nos cellules. 

3 bonnes raisons pour rencontrer une nutritionniste quand on fait du diabète

Raison 1 :  Vivre avec le diabète tout en réduisant les complications

Le diabète engendre son lot de conséquences sur la santé. À lui seul, il est responsable de 30% des accidents vasculaires cérébraux (AVC), 40% des maladies cardiovasculaires et 50% des insuffisances rénales nécessitant une dialyse au Québec. Loin de moi l’idée de te faire peur, mais c’est la réalité. 

Toutefois, la bonne nouvelle, c’est que toutes ces complications peuvent être retardées, voir évitées, en adoptant de saines habitudes alimentaires.

Alors que l’âge, la génétique et l’hérédité peuvent te prédisposer au diabète, il n’en demeure pas moins que d’adopter un mode de vie sain est la base dans la prise en charge de cette maladie. En effet, selon les plus récentes lignes directrices canadiennes sur le diabète, des chapitres entiers sont consacrés à l’importance des habitudes de vie! On désire tous vivre vieux, avec la meilleure qualité de vie possible! 

Pour y arriver, pourquoi ne pas miser sur les facteurs que tu peux modifier, améliorer… Malheureusement, personne ne peut changer ton âge ni ton bagage héréditaire 😉 Alors que des changements d’habitudes alimentaires, ça oui! Une nutritionniste pourra identifier avec toi des changements réalistes à faire, tout en te proposant des solutions adaptées à tes goûts et à ta réalité. 

Raison 2 : Éviter de tout couper!

À l’annonce d’un diagnostic de diabète de type 2, plusieurs clients m’ont rapporté avoir eu un choc. Souvent, la crainte de devoir renier tous les petits plaisirs alimentaires sucrés se pointe le bout du nez. Aussi, on entend parfois qu’il faudra couper tous les P : pain, pâtes, patates… Ainsi, je peux comprendre les refus fréquents de rencontrer une nutritionniste.

Il est vrai que manger beaucoup de sucres raffinés peut nuire à une bonne gestion de la glycémie. Toutefois, d’autres éléments nutritionnels peuvent influencer le taux de sucre tels que :

  • Manger peu de légumes aux repas
  • Manger une quantité non optimale de protéines en collation
  • Des repas trop espacés ou absents
  • La consommation d’alcool

et j’en passe. Bref, le sucre n’est pas le seul responsable du diabète. Nul besoin de tout couper pour mieux gérer sa glycémie. De petits changements, progressifs, plaisants et durables seront plus faciles à implanter et à maintenir pour vivre de mieux en mieux, en harmonie avec le diabète.

Raison 3 :  Prendre soin de soi le plus tôt possible

Plusieurs personnes croient que «ce n’est pas si grave le pré-diabète, ça va passer!». Avant le diabète, il y a le pré-diabète, ce drapeau rouge que nous pouvons déceler lors d’une simple prise de sang. Fait intéressant, cette condition touche près de 1,3 millions de personnes au Québec.  

Savais-tu que tu as un immense pouvoir si tu es dans cette situation? En effet, des changements à ton mode de vie (activité physique, gestion de stress, alimentation, tabagisme, alcool) peuvent diminuer jusqu’à 60% ton risque de devenir diabétique! Ça vaut plus que la peine d’essayer au lieu de ne rien faire 😉. L’aide de professionnels de la santé devient souvent alors nécessaire pour ne pas tomber dans un mode panique et faire des changements extrêmes, drastiques qui seront difficiles à maintenir dans le temps…

« Je fais juste un peu de diabète »…

Combien de fois j’ai entendu cette expression! Il est important de savoir qu’il n’y a pas de degré de sévérité de cette maladie. On est diabétique ou pas.

L’expression  « Je fais un peu de diabète » dans le jargon populaire fait souvent référence à un taux de sucre anormalement élevé lors de ta rencontre médicale. Ici, on parle alors de pré-diabète ou d’intolérance au glucose.

L’expression peut aussi faire référence au fait que tu es nouvellement diabétique et qu’une faible dose de médicament réussit à contrôler ton taux de sucre. Bref, peu importe la situation, le tout doit être pris au sérieux que tu prennes «juste» une petite pilule, que tu sois sur le bord d’être diabétique ou que tu te traites à l’insuline!

Si tu as envie de prendre action et d’être accompagné dans ta démarche, prends rendez-vous par ici pour rencontrer une nutritionniste en consultation individuelle! Vous pourrez établir ensemble un plan de match personnalisé en fonction de ta situation. 

Merci à Véronique Plante, nutritionniste, pour la rédaction de cet article. 

© Marie-Ève Caplette - Nutritionniste Diététiste 2024  |  Politique éditoriale