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Mesurer le changement sans la balance

Bien-être

Le poids, ce n’est qu’un chiffre. Comme l’âge n’est qu’un chiffre. Comme la grandeur de nos souliers n’est qu’un chiffre. Ces chiffres ne définissent pas notre santé. En fait, pire que ça : vivre en étant toujours à 5 lb du bonheur est la meilleure façon d’être malheureux.

Ce sont nos pensées qui sont importantes, et on vit dans notre corps à tous les jours, alors aussi bien en prendre soin! De plus, lorsqu’on réussit à se défaire du cycle des diètes et de la peur des aliments, lorsqu’on réussit réellement à écouter sa faim et à manger par plaisir et sans restriction, notre poids trouve son équilibre naturel, qui est souvent plus bas que lorsqu’on ne s’écoute pas ou qu’on s’interdit certains aliments.

Mais on me demande souvent: «si je ne me pèse pas, comment est-ce que je peux savoir si mes changements d’habitudes amènent des résultats?» Voici 9 façons de le faire, de façon pas mal plus positive.

1. Tu manges quand tu as faim

Tu es capable de comprendre tes signaux de faim, et d’honorer cette faim en nourrissant ton corps de ce dont il a besoin. Même si c’est après 19h, même si tu as mangé il y a deux heures, même si tu penses que tu as assez mangé durant la journée – tu crois ton corps s’il te dit qu’il a faim.

2. Tu ressens quand tu es rassasié, avant d’être plein

Tu comprends ce que c’est, être rassasié, de façon confortable, et tu es capable de t’arrêter de manger à ce moment la plupart du temps. As-tu déjà remarqué qu’après quelques bouchées, les aliments ne sont plus aussi savoureux ? C’est parce que quand on a faim, nous goûtons plus les saveurs.

3. La nourriture ne te stresse pas

Au lieu de penser à la nourriture, quand tu vas manger, ce que tu vas manger… tu apprécies simplement manger. Ton moral n’est pas affecté par des aliments « bons » ou « mauvais ». Notre corps nous parle, et le comprendre nous permet de manger en toute liberté.

4. Tu comprends quels aliments te rassasient plus, et ceux qui te rassasient moins

Sans poser des étiquettes « bons » ou « mauvais », tu comprends comment faire de meilleurs choix pour répondre à tes besoins. Tu comprends aussi que le but n’est pas de se remplir d’aliments diètes vides qui font en sorte que tu as faim 20 minutes après.

5. Tu es capable d’apprécier et de savourer la nourriture, sans penser aux calories qu’elle contient

Tu ne manges pas parce qu’un aliment est dans ta liste d’aliments permis, mais parce que tu aimes cet aliment. Prendre le temps de savourer ce qu’on mange, de goûter les saveurs, les textures… c’est toute une réussite! On a souvent tendance à manger en faisant autre chose (allô Netflix, Facebook, YouTube…), et c’est impossible de porter notre attention sur deux choses en même temps. Ainsi, quand on ne prend même pas conscience qu’on est en train de manger, il devient impossible de bien écouter notre faim. Bien souvent, on termine l’assiette, sans être 100% satisfait.

6. Tu as plus d’énergie

Plus on écoute les signaux que notre corps nous envoie, plus on est capable de bien identifier nos besoins. Bien manger, c’est la base pour avoir de l’énergie! Les aliments sont notre carburant, mais bien au-delà de ça!

7. Tu grignotes moins

Si tu as tendance à manger sans avoir faim, le fait d’écouter les signaux que ton corps t’envoie te permettra de moins grignoter en pensant à autre chose. Aussi, manger des aliments plus rassasiants te permettra de ne pas ressentir de rages de sucre en soirée ou entre les repas.

8. Tu es capable de laisser de la nourriture dans ton assiette

On s’est souvent fait dire dans notre enfance de terminer notre assiette. Cependant, quand on écoute notre faim, on est capable d’arrêter lorsqu’on se sent rassasié. Que ce soit à la maison ou au resto, si on n’a plus faim, on n’a plus faim! Pour éviter le gaspillage, on peut se servir une plus petite portion (et se resservir si on a encore faim), ou encore placer les restes dans un plat au réfrigérateur.

9. Tu es capable d’avoir un « aliment interdit » chez toi, sans constamment y penser

Peu importe que ce soit du chocolat, des chips ou un autre aliment qui est rationnellement trop gras ou trop sucré. C’est une réussite si tu mets fin au tout ou rien. Pour perdre le contrôle, il faut d’abord avoir le contrôle! Si on écoute notre corps au lieu d’essayer de contrôler notre faim, on diminue nos chances d’avoir des épisodes de perte de contrôle (aussi appelées binge).

Au lieu de focusser sur le poids (sur lequel on n’a AUCUN contrôle !), je te suggère de porter ton attention sur tes habitudes. Tu as le pouvoir de décider et de changer tes habitudes pour adopter un mode de vie que tu aimes et qui te fais sentir bien. Et ce, pour le reste de la vie.

© Marie-Ève Caplette - Nutritionniste Diététiste 2024  |  Politique éditoriale